En mars 2014, nous nous sommes présentés à l’élection municipale avec un programme : priorité sur les équipements, l’éducation et la cohésion sociale de Prades-le-lez, sans augmenter les taux d’impôts. Sur ces engagements, vous nous avez accordé vos suffrages.
Dans un deuxième temps, avec 10 autres colistiers, nous avons élu M. Lussert, maire de Prades-le-Lez, sur la base d’une relation de confiance.
Nous nous sommes investis au mieux dans nos domaines respectifs, avec sincérité. Mais très rapidement, M. le Maire nous a signifié qu’il n’était pas tenu par nos engagements de campagne.
Dès la 1ère année de mandat, et sans aucun programme d’équipement conséquent, il a souhaité augmenter les taux d’imposition. Il a tenté de nous convaincre que le début d’un mandat était une période plus propice à l’augmentation d’impôts.
Selon lui, les pradéens oublieraient et voteraient pour lui à la prochaine élection. Nous lui avons rappelé les priorités de notre programme, mais M. le Maire a préféré se concentrer sur l’urbanisme et les nouvelles constructions. Nous nous sommes retrouvés en désaccord sur de nombreux sujets : impôts, infrastructures, transferts financiers et humains à la Métropole, urbanisation galopante et sans concertation …
En janvier 2016, il y a un an déjà, devant l’intransigeance de M. Le Maire, nous avons souhaité exprimer, auprès des pradéens, notre différence de point de vue et notre volonté de défendre nos engagements de campagne, à l’intérieur de l’équipe majoritaire. M. le Maire en a décidé autrement et a préféré nous exclure en retirant nos délégations. Ainsi, de sa propre décision, il est devenu minoritaire au sein du Conseil Municipal avec toutes les conséquences négatives pour l’avenir du village.
En mars 2016, le budget n’a pas été voté ! M. le Préfet a alors imposé les comptes de la commune, permettant un fonctionnement courant mais interdisant tous projets d’investissement. Depuis un an, M. le Maire minoritaire refuse de tirer les conséquences de ses actes. Il ne souhaite pas démissionner, comme le ferait tout maire en minorité, respectueux de la démocratie. Don't act !
En mars 2017, si M. le Maire n’a pas reconstitué une majorité autour de lui, le budget ne sera pas voté pour la deuxième année consécutive. M. le Préfet devra bien constater que la démocratie à Prades-le-Lez est compromise. En conséquence, il devra organiser de nouvelles élections pour que notre commune puisse fonctionner et investir de nouveau pour l’avenir.
En attendant, les projets de construction s’accélèrent dans notre village, l’augmentation de la population n’est plus maîtrisée alors que les infrastructures ne suivent pas : au Sud, le projet des Pendances est provisoirement stoppé ; au Nord, les riverains se battent contre l’implantation de 32 logements en pleine garrigue. Au centre du village, avec le programme « Au Coeur de Prades », 40 logements vont être construits avec sortie devant les écoles, face à la mairie. Le projet «Le Cotusia», rue des Ugnis Blancs, a débuté occasionnant problèmes de parking et de circulation.
Dans une démarche citoyenne, nous souhaitons que l’avenir se fasse par la concertation avec les pradéens. L’urbanisation doit passer par un projet global et tenir compte des impératifs des quartiers et du bien vivre ensemble. Notre village ne doit pas devenir une banlieue de Montpellier remplie de barres d’immeubles.
A leur demande, nous vous proposons de signer la pétition en ligne du collectif citoyen « Vivre à Prades-Le-Lez». Elle est consultable sur la page « Vivre à Prades-Le-Lez» ainsi que sur www.change.org (en recherchant Prades le Lez).
Nous comptons sur votre soutien ! Vous pouvez compter sur nous ! Soutenez notre démarche !
Bien à vous !