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Lettre 14 Acte 1

Pour la deuxième année consécutive, le budget n’a pas été voté.

Comme l’an dernier, le budget 2017 n’a pas été voté par le Conseil Municipal. M. le Maire n’a pas su mettre à profit le sursis donné par M. le Préfet pour reconstituer une majorité d’élus autour de lui. Comme l’an dernier, M. le Préfet va saisir la Chambre Régionale des Comptes pour avis. Comme l’an dernier, il va imposer au Conseil Municipal un budget ne permettant qu’un fonctionnement au quotidien tout en écartant les investissements (sauf les dossiers urgents) et pénaliser notre avenir commun.

Cependant, cette année, compte tenu d’une impossibilité de gouvernance, l’absence d’investissements pendant deux années consécutives, et de perspectives d’amélioration, M. le Préfet pourrait saisir le Conseil des ministres afin de voir prononcer la dissolution du Conseil Municipal de Prades-le-Lez. De nouvelles élections pourraient être organisées afin de composer une nouvelle majorité, légitime à gouverner et investir. Cependant, cette année, pendant la période d’élections nationales, M. le Préfet est soumis à une obligation de réserve électorale, fixée du 24 mars au 18 juin 2017. Le Conseil des ministres ne pourra traiter la situation de Prades-le-Lez qu’après le 2éme tour des élections législatives. M. le Préfet est seul juge pour apprécier la situation de Prades-le-Lez et fixer un calendrier. Sauf à pénaliser l’avenir de notre village, nous pouvons raisonnablement penser que de nouvelles élections pourraient avoir lieu fin 2017, début 2018. Il est de notre intérêt de retrouver une équipe majoritaire capable de faire avancer notre village.

Urbanisation : maîtrisons notre territoire !

M. le Maire a accordé un permis de construire de 32 logements route de Saint Vincent, en dépit du bon sens et malgré l’absence d’avis de l’autorité compétente sur la sécurité d’accès. Il est urgent de reprendre en main notre territoire. Comme nous le proposons depuis plusieurs mois, le Plan Local d’Urbanisme doit être révisé en concertation avec les pradéennes et les pradéens avant que la technocratie métropolitaine décide à notre place. Malgré la délibération du Conseil Municipal de Décembre 2014, M. le Maire s’y refuse au prétexte du coût de cette révision (30 000 euros environ). Pourtant, le président de la métropole a affirmé publiquement et à plusieurs reprises que la métropole financerait ces études de révision du PLU pour les communes du territoire métropolitain. Les pradéennes et pradéens pourraient ainsi proposer une vision pour notre village basée sur la protection de notre cadre de vie avec une urbanisation maîtrisée.

Ça vole bien bas (bis) !

Pensant nous discréditer, M. le Maire continue, dans le dernier Prades-le-Lez Mag, à donner des informations sur la situation personnelle des « Citoyens de Prades-le-Lez ». (cf lettre information n°13). Vous avez maintenant des informations sur 7 élus de notre groupe. Malheureusement, il faudra attendre le prochain bulletin municipal pour connaître la vie privée, les goûts, les couleurs et autres orientations du 8éme « Citoyen ». Nous avons du mal à comprendre la logique de M. le Maire. Selon lui, habiter des logements sociaux ou bénéficier d’un dispositif en accession à la propriété, vouloir construire une maison pour sa famille ou avoir des parts dans une SCI familiale ne nous autoriseraient pas, ainsi que les nombreuses pradéennes ou pradéens dans cette situation, à nous exprimer sur l’avenir de notre village. Quelle conception de la démocratie ?

Nous comptons sur votre soutien ! Vous pouvez compter sur nous ! Soutenez notre démarche !

Bien à vous !

Vous pouvez nous retrouver sur Facebook ou par mail citoyensdepradeslelez@gmail.com 

Aurélie ASSALIT- Raphael BERTHELOT- Marie GONZALEZ- Rachid KHENFOUF- Jean Laurent MERCADIER- Patricia ORRICO - Khalid ZAGHAR- Samira ZIRAOUI